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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 11:17

Les orties commencent à poindre du nez dans les jardins et la campagne et ce sera l'occasion, bientôt, de faire des soupes avec des orties bien tendres.

 

 

DSC00900.JPG

 

 

En atttendant, on peut profiter d'un après-midi pluvieux (!) ou d'une longue soirée d'hiver (oui, on y est encore) pour regarder cet excellent documentaire qui fait le tour du sujet : botanique, phytothérapie,  jardinage, purin ("produit phytosanitaire à faible risque"), histoire, .. et même cuisine. Dommage que le chef interviewé ne donne pas sa recette. Mais ça se trouve un peu partout et c'est effectivement très bon.

Ce documentaire a été diffusé l'année dernière sur Arte. Il dure environ 50 mn.

 

http://www.universcience-vod.fr/media/2624/l-ortie.html

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 10:34
Suite à la campagne nationale de FNE, Bretagne Vivante vient de prendre position, d'une manière  globale, sur le problème agriculture/pollution. Concrètement, la section de Quimperlé, conjointement avec Ellé Vivante, a déposé le texte qui suit à une enquête d'utilité publique portant sur une extension de porcherie. Les personnes présentes lors de la dernière réunion de bureau ont pensé qu'il était intéressant de le publier sur ce blog. Ce texte répond à certains points du dossier d'enquête que nous ne pouvons pas reproduire et il n'est par conséquent pas toujours facile à comprendre. Mais il est intéressant de voir quelles insuffisances on peut pointer dans un dossier de projet d'élevage et de comprendre quelles sont les conséquences de la prolifération de tels élevages.
Projet SCEA de Pratenou SCEA de Bellevue

Avis sur l’agrandissement de l’élevage porcin

 

A l’étude du projet, il est évident que toutes les possibilités permettant de faire croire à une baisse de la charge fertilisante à l’hectare ont été exploitées.

On est amené à penser que la réalité est toute autre. Ce dossier ne sert qu’à exploiter des variables liées à l’élevage bovin de l’exploitation pour justifier l’agrandissement de l’élevage porcin associé.

 

  • Pour ce qui est de la présence des vaches laitières en étable, le projet parle d’une présence de 4 mois en étable, en novembre, décembre, janvier, février. Mais où sont ces animaux en septembre, octobre, mars, périodes durant lesquelles les pâturages sont inexploitables ou ne suffisent pas à la demande de production des animaux ?

Ajoutons une alimentation à l’auge en août et la présence, toute l’année, des animaux en étable deux fois par jour lors des traites.

Le potentiel de présence est donc d’au moins 6 mois équivalents en étable. Cette donnée est donc sous-estimée et est utilisée pour reporter la charge principalement sur la SDN, et non sur la SPE de surface inférieure, en profitant des prairies non épandables de la SDN

 

SPE Surface potentiellement épandable : 126 ha

SDN Surface directives nitrates (SPE + prairies non épandables) : 146 ha

SAU Surface agricole utile représentant la surface totale exploitée : 153 dont 19 ha de prairies pâturables

 

Dans la réalité, les 170 kg/N/ha, déjà polluants, sont dépassés et il est fallacieux de jouer avec le temps de présence en étable des animaux et les surfaces disponibles. Une différence de 20 ha entre la SDN et la SPE et 2 mois de plus de présence en étable augmentent de 25 % la charge bovine.

 

  • Pour ce qui est des rendements des cultures, d’une part les chiffres avancés ne prennent pas en compte les aléas climatiques susceptibles d’influer sur eux, d’autre part ces rendements diffèrent selon les exploitations citées. Les rendements sont :

Pour la SCEA de Pratenou:           Maïs grain : 92 q Blé tendre :  81 q

Pour la SARL Kerlavarec :            Maïs grain : 85 q Blé tendre :  75 q

Ceux de la SCEA de Pratenou sont supérieurs. Pourquoi ?

L’utilisation de chiffres  de rendements maximaux permet d’équilibrer le rapport apport/ export des éléments, mais ne correspond pas à la réalité. Pour information, 10 q de moins de rendement correspond à 25 kg/N/ha pour du maïs grain, 30kg/N/ha pour du blé tendre, 15 kg/N/ha par tonne de MS pour du maïs fourrage.

 

  • Il ressort aussi de ce projet que 140 kg/N/ha sont épandus sur les terres vouées à l’emblavement en blé tendre, mais il n’y a aucune étude sur le lessivage potentiel des éléments durant la période hivernale.

 

  • Dans les analyses de terre, il n’y a aucune donnée concernant l’azote résiduel des cultures précédentes, il n’y a aucune prévision concernant l’apport et la transformation dans le temps de la matière organique. On peut se poser les mêmes questions en ce qui concerne l’apport sur les prairies temporaires au printemps.

Les analyses de terre font ressortir des concentrations élevées, voire supérieures à la norme en potasse. Toute la potasse se concentre principalement dans la phase liquide du lisier, elle ne sera donc pas exportée. Cette problématique est complètement occultée dans l’étude. Rappelons que la norme européenne pour cet élément est de 10 mg/litre dans l’eau de consommation.

 

  • Concernant la partie exportée, il n’y a, dans le dossier, aucune étude sur la rentabilité du produit. Au vu de sa concentration en éléments fertilisants, à quelle distance ce produit peut-il être transporté pour rester compétitif face aux engrais chimiques ? Dans tous les cas étudiés, la rentabilité se situe en dessous de 150 kilomètres, le produit ne quittera donc pas la Bretagne déjà excédentaire.

 

  • Pour ce qui est des contrats, 3 ans pour les plans d’épandage extérieur à l’exploitation, 5 ans pour la commercialisation du compost par la CECAB.

Que se passera t-il en cas de non-renouvellement des contrats ? Où ira le lisier ? Que fera-t-on du compost ? Aujourd’hui et demain, comment sont et seront respectés les plans d’épandage ?

 

  • La création d’emplois, argument ressassé face à nos griefs, n’est que poudre aux yeux. Depuis des décennies tout agrandissement et concentration dans le domaine agricole n’a eu pour effet que de diminuer le nombre d’actifs. Les difficultés actuelles le prouvent amplement. Deux emplois de créés à Locunolé, combien de perdus ailleurs ?

 

En conclusion, beaucoup de paramètres ignorés, des vaches laitières aux champs en plein hiver, des rendements optimaux, un compostage expérimental pour la bonne conscience, voilà la recette pour justifier l’agrandissement de cet élevage porcin.

 

Dans la région de Quimperlé, on voit se développer depuis quelques années, des projets de productions hors sols, en porcs plus spécialement. L’exemple de la baie de St Brieuc devrait nous amener à plus de vigilance.

 

Rappelons qu’avec 130 000 tonnes/an d’azote produit par l’élevage, et 70 000 tonnes/an d’azote minéral répandu, la Bretagne se retrouve avec un excédent annuel de 50 000 tonnes d’azote, l’exportation optimale par les cultures étant de environ de 150 000 tonnes (Source : Agreste : DRAF Bretagne pour les statistiques les plus optimistes, le CEMAGREF et l’Observatoire de l’eau en Bretagne étant beaucoup plus alarmistes). Cet excédent prend la direction des sources, des rivières et finit à la mer, poubelle de tous les excès.

 

1200 km de côtes bretonnes, 50 tonnes d’azote par kilomètre, 1 tonne tous les 20 mètres de côte !!!!!!

 

On peut objecter que les procédés de traitement permettent de résoudre les problèmes de surproduction d’éléments fertilisants Il y a effectivement baisse de la quantité de phosphore par exportation de la phase solide des lisiers mais les quantités d’azote et de potasse demeurent les mêmes dans le résidu liquide qui représente 50 % du volume total. Et rentabilité (coût du transport) oblige, rien ne sort de Bretagne.

Le problème des métaux lourds incorporés aux aliments et qu’on retrouve dans le lisier, reste récurrent à ce jour mais le sujet est ignoré dans toutes les procédures de création ou d’agrandissement d’élevage (Observatoire de l’eau en Bretagne, pièce jointe).

La problématique de la production porcine ne se limite pas à l’azote, une vision globale est indispensable quant à l’avenir de la Bretagne.

 

Côté finances, comment la commission locale de l’eau du SAGE Ellé-Isole-Laïta pourrait-elle cautionner l’augmentation de la pollution quand on sait que des sommes énormes sont dépensées pour juguler la pollution (cf, par exemple, la mise à niveau des installations de production d’eau potable de l’usine du Zabrenn à Quimperlé, pour plus de 6 000 000 € HT), et non la diminuer, comme le confirment les derniers résultats fournis par les instances régionales (Observatoire de l’eau en Bretagne, pièce jointe).

Quant au ramassage des 40 000 à 70 000 tonnes d’algues qui s’échouent chaque année sur le littoral breton, essentiellement dans le Finistère et les Côtes d’Armor, il coûte de300 000 à 500 000 euros aux communes et Conseils généraux. (Source : Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, 22 juillet 2010).

Où est le respect des citoyens financeurs ?

 

Enfin, que penser de l’importation des matières premières incorporées aux aliments, comme le soja brésilien OGM produit aux dépens de la forêt amazonienne et des hommes de ce pays ? Il existe une autre agriculture qui ne pille pas le reste du monde et pollue beaucoup moins.

 

En conclusion :

-          Dossier technique incomplet

-          Augmentation de la charge fertilisante dans une région saturée

-          Projet en opposition aux politiques chargées de protéger la ressource en eau

-          Filière en difficultés malgré les subventions européennes et l’exploitation des producteurs des pays en voie de développement

 

 

La section Bretagne vivante SEPNB de Quimperlé demande aux instances compétentes d’être responsables en refusant l’autorisation à ce projet.

 

 

Le mur est devant et toujours autant d’inconscience dans la conduite de l’économie !

 

 

 

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 10:38

 

Pour commencer le compte-rendu de notre dernière sortie, je vous propose une petite devinette pas très difficile : quel est le point commun entre ces 2 photos ?


 

ste gertrude    DSC04099

 

Réponse : ce sont deux véroniques. L'une est une chapelle de Bannalec, la Véronique, avec une belle façade et un intérieur intéressant : les engoulants ont conservé leurs vives couleurs et les sculptures des sablières sont encore plus truculentes que celles que l'on voit généralement dans les chapelles locales . L'autre est une petite scrofulariacée, une fleur modeste mais d'un beau bleu, à peine visible au milieu des herbes du bord de route. Ici en compagnie de la cardamine.

Toutes deux ont en commun de faire partie, chacune à sa façon, de notre patrimoine et se trouvaient sur notre chemin de promenade.


Beaucoup de haltes dans les bois et chemins creux pour regarder et entendre parler de botanique, écologie, physiologie, ethnomédecine, foresterie... Et même de géologie. Nous avons découvert, en bordure d'un champ de blé en herbe, un gisement de pierres d'une étonnante diversité : granite, gneiss, quartz à cristaux, grès, silex (?). Et nous avons glané à la recherche d'une encore plus belle, encore plus étrange.

D'où proviennent ces pierres ? Mystère !


Pour terminer, une autre devinette botanique peut-être plus difficile : connaissez-vous ce qui semble être une fleur de 3 mm environ ?

 

véronique

 

Ce sont les stigmates de la fleur femelle du noisetier, la fleur elle-même étant dans le gros bourgeons écailleux. Une grande découverte pour l'ensemble des participants (sauf les botanistes, évidemment).
C'est merveilleux. Il existe encore, tout près de nous, des choses pour nous surprendre... à condition d'avoir les yeux pour les voir !

 

Merci à Jean-Jacques qui nous a fait visiter la chapelle, aux personnes qui se sont déplacées pour nous ouvrir la porte et à Daniel-Yves pour ses explications naturalistes.

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 09:02

Vous aimeriez bien, mais ...

En espérant que ces quelques images,

vous donneront l'envie de venir partager quelques instants magiques.

 

  

 

 

Amicalement

 

Le groupe "Ornitho"

 

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 14:52
Problème lié aux anciennes versions de pack Office


Dans un mail il est possible d'avoir une pièce jointe, dont le fichier est du format .DOCX (format OpenDocument propriétaire de Microsoft) et que vous ne savez pas ouvrir.

 

Vous recevez un message, un refus de la part du système, comme :

  • aucun programme n'est affecté à ce fichier
  • ou Word ne supporte pas le format d'un tel fichier



Cette erreur est liée au fait que votre version de Pack Office que vous utilisez est antérieure à l’édition 2007 et ne connaît donc pas ce format Word.

 

Pour solutionner ce petit problème


Il suffit de télécharger et d'installer le pack de compatibilité Microsoft Office pour les formats de fichier Word, Excel et PowerPoint 2007.

 

Notez qu'il faut d'abord faire les mises à jour critiques, à partir de Windows Update, avant d'installer ce filtre !

Action que chacun d’entre nous fait régulièrement, à n’en pas douter 

quand Microsoft nous le propose.

 

Si votre système (Windows) est à jour, ce qui semblerait « normal » alors faites l’installation directement

C’est gratuit, s’installe sans problème et fonctionne bien

Après l'installation du pack, vous pourrez ouvrir un fichier .DOCX avec une version d'Office 2000 par exemple, ce qui normalement est impossible !

Au besoin, cette installation pourra toujours être supprimée via  « Ajout & Suppression de programmes »

 

Cordialement

 

Jean-Pierre

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:03

Tout le monde sait ce qu'est un viaduc, un aqueduc, un oléoduc, un gazoduc... Mais il existe aussi des crapauducs. En tout cas, c'est ce que des bénévoles de la section BV de Chateaubriant ont mis en place pour tenter de sauver des batraciens dans la forêt pavée.
Une petite video nous montre l'opération.On peut la voir sur :

 

  http://www.pulceo.com/zoom-sur/moisdon-la-riviere-crapauduc-a-la-foret-pavee

 

Et quelques explications sur les crapauducs sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crapauduc

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 08:39

Pour tous les amoureux de la nature et des belles images

C'est à voir 

 

brenne

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 07:39

Juste un rappel  pour mémoire   car les beaux jours arrivent bientôt ...

 


 

Organisation et fonctionnement

- Des sorties planifiées sur l'année
- Des sorties ponctuelles entre les différents membres

 

Une séance d'observation par semaine ouverte à tout public le dimanche matin  
- Un point et une heure de RV
        Place St Michel à Quimperlé vers 8h45 pour les Finistèriens
- Co-voiturage vers le point de regroupement avec les Morbihannais
        au parking des étangs de Lannénec (9h-9h15)
- Un retour vers 12H30-12H45 (Place St Michel à Quimperlé)

 

Composition du groupe

- Un animateur pilote (reconnu par tous
- Un noyau de Quimperlois
- Des ornithos de la région de Lorient
- Des invités ponctuels initiés ou non
- Des visiteurs de passage

 

Les lieux d'observation

- Le grand et le petit Loch
- Les étangs de Lannénec
- Les plages de Fort-Bloqué
- Les dunes et landes du littoral
- La forêt domaniale de Carnët

 

Nos activités

- Observation et identification des différentes espèces
- Comptage, cartographie, suivi et relevés
- Initiation et sensibilisation tous publics
- Prêt de matériels pendant les séances d'observation
- Echanges et communication entre les participants

 

Et tout cela dans une bonne ambiance,  venez vous joindre à nous 

 

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:34

 Dans sa lettre de janvier-février 2011, la réserve de la Baie de Saint Brieuc nous parle des balanes, crustacés que tout le monde connaît, pour avoir pesté contre eux en marchant pieds nus sur les rochers. Mais à part ça, on n'en connaît généralement pas grand chose. Une occasion d'en savoir un peu plus.

 

http://www.reservebaiedesaintbrieuc.com/IMG/pdf/lalettre/lettre51.pdf

Clic dr, ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre

 

Voici une video trouvée sur Dailymotion qui est tout à fait étonnante.(C'est mieux sans le son) 

 

 

Un protocole d'étude a été mis en place pour étudier l'évolution des populations de balanes qui pourrait refléter le changement climatique. Comme celle des berniques observée par Françoise et François Madic ?   

 

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 13:56

Si vous ne l'avez déjà lue, parce que ça circule pas mal sur le net, vous pouvez aller voir sur le site ci-dessous, la recette de la tarte aux cerises du supermarché. Ce qui est effrayant, c'est qu'on ignore tout de ces ingrédients qu'on va ingurgiter quand on se laissse tenter par un dessert industriel.... Ce qui, je suis sûre, ne vous arrive jamais !

Ca prend trois pages, rien que ça. Aussi je préfère vous donner le lien d'un site qui s'est donné la peine de le reproduire in extenso.

C'est une recette qui a été rédigée par Claude Bourguignon, spécialiste en microbiologie des sols, ancien chercheur à l'INRA, quelqu'un de sérieux.

 

http://amapdescosmonautes.over-blog.com/article-la-recette-de-la-tarte-aux-cerises-65134382.html

 

Cela ne vous a pas coupé complètement l'appétit ?


PS -  Hélas, on retrouve à peu près les mêmes ingrédients dans les plats, quels qu'ils soient, préparés avec des ingrédients non bio !

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