Traduction approximative : l'incroyable capacité de l'autour. Le commentaire est en anglais mais on peut s'en passer.
http://www.snotr.com/video/7255/Amazing_Goshawk_ability?utm_source=mailfriend
Il est rare que l'on parle de Notre-Dame-des-Landes à la télé sauf lorsqu'il y a des manifs ou des attaques de CRS dans la ZAD. D'où notre étonnement, hier, en écoutant une émission "sérieuse", d'entendre quelqu'un argumenter contre le projet d'aéroport de NDDL.
Le sujet de l'émission 28', sur Arte, était :"Météo extrême : le réchauffement climatique a-t-il commencé ?" (1), Christophe Bonneuil, historien et sociologue des sciences intervenait à propos du rôle des collectivités locales dans l'adaptation au réchauffement climatique .
Voici ses paroles : " Je pense à la Bretagne. On a des inondations énormes et on a un projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui va bétonner 1600 ha sur une zone qui est un plateau à la jonction de 2 bassins versants. Ce plateau a une fonction de château d'eau. Il absorbe des pluies, les stocke pendant un moment et les relâche dans les périodes de sécheresse. En bétonnant cette zone là on va aggraver les inondations. On peut se poser la question de la nécessité de cet aéroport en Bretagne, touchée par des inondations de ce type là".
C"est effectivement un des arguments contre le projet d'aéroport. C'est bien de l'entendre dire.
(1)On peut encore regarder l'émission pendant quelques jours sur http://www.arte.tv/guide/fr/049880-100/28-minutes?autoplay=1
Nous vous transmettons, à la demande d'une adhérente, l'information suivante qui va dans le sens des prises de position de notre section et de son engagement pour la défense de l'environnement, notamment contre le projet de Notre-Dame-des- Landes.
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BREST
Samedi 7 décembre 2013
MANIFESTATION
Convergence contre les projets inutiles imposés
Aéroport à Notre Dame des Landes,
centrale à gaz à Landivisiau,
ZAC à Daoulas,
rocade de Lanrinou à Landerneau,
route à travers la vallée du Restic à Brest,
carrière d'extraction de sable à Plouguin,
ports de plaisance au Guilvinec et au Diben (Plougasnou)...
Nos dirigeants présentent ces projets comme étant au service de l'intérêt général : il s'agirait de développer les emplois, d'aménager le territoire, de moderniser les infrastructures, d'assurer un approvisionnement des matières premières...
Ces discours masquent pourtant une tout autre réalité : destruction de terres agricoles, absence de démocratie, destruction de l'environnement et de lieux de vie... Loin d'être au service de l'intérêt général, ces projets s'inscrivent en fait dans une logique purement financière.
Face à de tels miroirs aux alouettes, nous ne devons pas nous taire : c'est nous qui sommes concerné-e-s, c'est à nous de décider !
départ 11h Place de la Liberté
puis rassemblement (stands, cabane, piquenique...) en bas de la Place de la Liberté (à partir de 12h)
STOP ! ON ARRÊTE TOUT
ET ON RÉFLÉCHIT !
Contact :pii-7decembre@riseup.net
Nous avons également ajouté un lien vers le site de la section de Bretagne vivante Pays de Brest. Il est toujours intéressant de voir ce qui se passe dans les autres sections.
Au cas où vous l'ignoreriez, Bretagne environnement est un groupement d'intérêt public, créé par l’Etat et le Conseil régional de Bretagne en 2007. Il a pour objectifs de faciliter l'accès aux données et de vulgariser l'information afin de développer la culture environnementale. Il publie régulièrement des infos sur son site http://bretagne-environnement.org/
Les articles mis à notre disposition sont très intéressants et il nous a semblé utile de mettre un lien sur notre blog vers ce site. En cliquant sur ce lien, vous pourrez sélectionner des articles par mots-clés et par date de parution.
Bonne lecture
Comme nous le fait remarquer Evelyne, il est possible de s'abonner aux lettres d'information et de recevoir les infos dès qu'elles sont mises sur le site.
Suite à l'émission diffusée sur Arte et intitulée "Un nuage sur le toit du monde", Guy nous a envoyé des photos prises dans une briquetterie, en Inde du Nord, une parfaite illustration du problème de pollution par le noir de carbone.
L'article suivant, Réduire la pollution au noir de carbone" ( http://www.actualites-news-environnement.com/26703-carbone-noir-ozone-rechauffement-climatique.html ) résume bien la thématique de ce documentaire, si vous ne l'avez pas vu.
Une autre photo prise dans cette briquetterie sur un autre thème préoccupant : le travail des enfants.
En soutien à Paul Roullaud du réseau Sortir du nucléaire qui est à l'origine de l'action. et qui participe depuis 5 ans à la vigie de Genève.
Paul, paysan retraité, fait des spectacles pour financer des traitements à base de pectine pour les enfants de la région de Tchernoby.
Pour tout savoir sur la Vigie d'Hippocrate et ceux qui se battent pour l'indépendance de l'OMS (WHO en anglais), voir le site : http://www.independentwho.info/vigies_FR.php
C'est le titre d'un article du Monde. A lire sur http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/12/21/decompte-chaque-seconde-26-metres-carres-de-terres-agricoles-disparaissent-en-france/
Cela équivaut, dit-on, à la disparition de la surface d'un département français tous les 7 ans, si l'on se réfère à la vitesse de la dégradation bretonne. Pensez aux lotissements, de plus en plus loin des villes avec la création des voies qui vont avec, aux grandes surfaces, aux équipements collectifs (parkings, piscines, et autres lieux de loisirs) aux ronds-points qu'on s'ingénie à fleurir *, à l'aéroport de Notre-Dame des Landes, aux extensions d'élevages divers... etc, etc.
Je vous laisse imaginer les conséquences.
Pour illustrer l'article fallait-il mettre un joli coin campagnard ou un immense grande surface avec un parking couvert de voitures ? Je n'ai pas réussi à me décider.
* On pourrait passer, un jour où il n'y aura pas de tempête (
), un film sympa sur les ronds-points dont se moque un naturaliste célèbre.
A la suite de l'article intitulé " Les entreprises et le développement durable", notre lecteur auvergnat, Gérard Le Coz, a mis un commentaire qui nous a très intéressés. Il s'agissait de nous faire connaître une publication du MEDEF intitulée "Entreprises et biodiversité-- Exemples de bonnes pratiques".
Cette longue publication est en fait une suite de fiches où sont expliquées les actions que des entreprises ont menées dans le cadre de la protection de la biodiversité. Il nous a semblé que ces exemples pouvaient être inspirants même pour nos actions locales.
En voici le sommaire :
Une introduction à la biodiversité
A/ Génie écologique
B/ Oiseaux et insectes
C/ Concilier biodiversité et économie
D/ Indicateurs
E/ Connectivité
F/ Pédagogie, communication, diffusion des bonnes pratiques
G/ Poissons et amphibiens
H/ Protection des végétaux
I/ Zones humides
J/ Biodiversité marine
K/ Recherche
On peut voir là une récupération des idées écologiques mais on peut aussi y voir un début d'actions allant dans le bon sens.... Même si les entreprises citées sont bien critiquables à d'autres points de vue.
Il faut un début à tout.
Le lien : http://www.medef.com/fileadmin/www.medef.fr/documents/Biodiversite/EntreprisesETbiodiversite.pdf
Définitions à l’usage des ignorants
1 -La gale, maladie cutanée contagieuse due à un parasite, provoque des démangeaisons très pénibles et est très difficile à éradiquer. Qui n’a entendu parler dans sa famille des épidémies de gale après la dernière guerre ? Ce serait la maladie des pauvres, ce qui explique, peut-être, qu’elle soit actuellement en recrudescence.
2 – Une gale est une personne méchante, médisante, mauvaise. On dit d’ailleurs le plus souvent : « C’est une vraie gale ! » comme s’il y en avait des fausses. Mais il y a effectivement des fausses galles, comme nous allons le voir.
L’usage du mot « gale » dans ce sens serait, me semble-t-il, un peu tombé en désuétude. Les noms d’oiseaux qu’on utilise aujourd’hui sont nettement plus trash.
3 – Et la galle ? En botanique, on appelle galle (ou cécidie) une excroissance tumorale produite sur les tiges, feuilles ou fruits de certains végétaux, suite à des piqûres d'animaux parasites (Wikipédia) qui les piquent pour y pondre. Elles peuvent aussi être le fait de nématodes, champignons, bactéries. Ce n’est pas beaucoup plus sympathique mais ce n’est pas non plus mortel !
Il en existe des quantités (sur peupliers, conifères, hêtres...) mais les plus courantes sont celles du chêne et des ronce et framboisier ou de l’églantier. La forme de la galle varie en fonction de l'origine de la piqüre.
Galle du chêne, la plus courante. Elle ressemble à une bille marron. Le petit trou dans la galle indique que les bébés de l'insecte piqueur en sont sortis. (Photo Aleïda Alexandre)
Autre espèce de galle du chêne. La photo ci-dessous montre la même galle à un stade différent. (photos Aleïda Alexandre)
Galle de l’églantier, appelée aussi bédégar. Un joli nom pour une sorte de petit oursin (Photo de Gérard Kerhervé) :
Galle de la ronce (Photo A. Alexandre) :
Et cette drôle de galle ? C'est la fausse cloque de l’azalée. (Photo Jean-Pierre Mahé). Provoquée par un champignon, elle apparaît sur les feuilles des azalées. Elle n'est pas non plus mortelle mais est aussi contagieuse !
Pour tout savoir sur les galles et cloques qui forment un monde très vaste, les infos ne manquent pas sur internet.
