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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 10:43

Une belle photo de Joubarbe des toits (Sempervirum tectorum) prise par Raymond.

 

Sempervivum tectorum

 

Cette belle photo est un cadeau d'adieu. Le blog est désormais mis en sommeil. Son objectif était de créer un lien entre les adhérents de la section de Quimperlé et de permettre un partage des infos : de ce point de vue, il semble bien que ce soit un échec.

Je remercie beaucoup les personnes qui s'y sont intéressées. Peut-être à plus tard ?

 

Aleïda

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 09:12

Dans le cadre de Taol Kurun, des randonnées de diverses longueurs ont été programmées. L'une d'elles (9 km) passera par Moulin Blanc où nous présenterons la biodiversité du lieu et la création de mares, lors d'une halte où sont prvues boissons et musique. Le 11 septembre, vers 15 H.

Un programme riche que vous trouverez dans la presse.

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 10:29

Sur le chemin de Botlan à Quimperlé, nous avons trouvé un plant de Cucubalus baccifer grimpant sur un grillage. Belle surprise car cette plante n'est présente ni dans l'atlas du Finistère ni dans celui du Morbihan.

 

DSC01802.JPG

(Photo D.Y. Alexandre)

 

DSC01804-copie-1.JPG

(Photo D.-Y. Alexandre)

 

Le cucubale (son nom latin) qui porte des baies (en anglais berry-bearing catchfly (silène), est une caryophyllacée grimpante, originaire d'Asie. Il ne s'agit pas d'une importation récente puisque la plante figure sur une des tapisseries à la Licorne tissées entre1495-1506 à Bruxelles, intitulée  "la Licorne est tuée et ramenée au château".

 

cucubalus tapestry 150

 

Elle s'est donc naturalisée sans devenir envahissante, loin de là.

L'auteur d'un blog édité sous le nom du Metropolitan Museum of Art se demande pourquoi un cucubale figure sur cette tapisserie où toutes les plantes ont un usage médiéval, officinal, magique, culinaire ... Ce qui n'est pas le cas de Cucubalus.
L'article (en anglais) est très intéressant : http://blog.metmuseum.org/cloistersgardens/2009/08/21/mysterious-cucubalus/

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 10:32

 

Dimanche dernier, une sortie de grandes vacances. Au programme, musée, mulette perlière et balade.

 

Le matin, Catherine (ancien conservateur du musée de Pont-Aven) nous a présenté l'oeuvre de Daucho exposée au musée du Faouët. Etonnant le parcours de ce peintre qui a évolué de l'école de Pont-Aven jusqu'à une représentation plus ou moins géométrique de la réalité. Grâce aux commentaires de Catherine chacun a pu apprécier l'intérêt de ces tableaux si différents, et l'humour avec lequel l'artiste traite certains sujets à la fin de sa vie. D.-Y. a beaucoup aimé la peinture représentant un tracteur ou le jardinier contemplant le rouge-gorge perché sur sa bêche. Il n'a pas été le seul !

Le site du musée offre un bon tour d'horizon de cette exposition : http://www.museedufaouet.fr/bases/pdf/dossier/26/DPDaucho.pdf

 

Ensuite un pique-nique détendu, animé de conversation naturalistes, sous un beau ciel bleu, à l'ombre fraîche des arbres.

 

Et la balade ? Tout le monde connaît le site magnifique de Sainte-Barbe et le sentier qui longe les chaos de l'Ellé. Yves Le Coeur et Marie-Madeleine (de BV Kreizh Breiz) sont venus de Pontivy pour nous parler de la mulette perlière et explorer les fonds sableux de la rivière susceptibles d'en recéler.


DSC01789

Yves "Je cherche mais n'en trouve pas".


Pour résumer l'après midi, nous avons :

- vu dans l'ossuaire de Sainte-Barbe du thalle de Trichomanes speciosum, une fougère tropicale en grande voie de disparition et donc protégée. On l'appelle aussi fougère des puits. Elle est très généralement à l'état de gamétophyte et ressemble alors à de la mousse, du lichen, une algue.. Bref, rien d'impressionnant.

- admiré les chaos, le bief du moulin, les osmondes royales (plante protégée mais qui pullule dans le coin).

- profité de la fraîcheur du lieu.

 

DSC01790.JPG

- fait une sacrée grimpette digne d'un versant alpin pour remonter sur le plateau.

- calmé notre rythme cardiaque en admirant la luxuriance de la vallée.

- découvert une motte féodale en excellent état sur le flanc de la colline. Pas trouvé d'explication ni de nom.

- traversé un joli village aux petites maisons de granit.

- mangé des mûres. (Elles étaient bonnes. Pourquoi sont-elles meilleures sur granit ?)

Bref une bonne promenade entre amis.

 

Mais de mulette perlière point. Yves nous a expliqué que pour survivre, les mulettes doivent trouver une eau contenant moins de 5 mg/l de nitrate. On peut penser que chercher cela en Bretagne, c'est autant chercher une aiguille dans une meule de foin. Il existe cependant 3 sites où on a repéré ces moules. Ce ne sont pas tant les mulettes qui craignent le nitrate que les saumons et truites qui disparaissent de nos cours d'eau et les mulettes ont besoin de ces poissons car leurs larves passent par un stade où elles doivent s'accrocher à leurs branchies .

 Dans l'un des sites où on en a trouvé, il y a encore des jeunes qui, dans le cadre d'un programme Life, seront prélevés pour les faire se reproduire dans des bassins d'élevage de truites et saumons.  Les poissons + larves seront ensuite introduits dans des cours d'eau d'où les mulettes ont disparu. Ailleurs, on peut encore trouver quelques vieilles mulettes car elles peuvent vivre un siècle !  P.-Y. Pasco en a trouvé non loin du Faouët.

 

Merci à Catherine et à nos confrères de Pontivy pour avoir accepté d'animer cette journée de vacances !.

A bientôt. Aleïda

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 14:19

 

Les bonnes nouvelles ne courent pas les rues mais le contenu de cet article paru dans le Monde du 18 août en est une.


Si vous n'êtes pas lecteur du Monde, vous pouvez le lire sur :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/17/monsanto-poursuivi-pour-biopiraterie-par-l-inde_1560365_3244.html#ens_id=1557369


On se met à rêver que notre planète cesse d'être pillée et mise à mal par la voracité de certains. Et merci à l'Inde de donner le bon exemple de lutte contre de telles pratiques immorales.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:45

Peut-être avez-vous eu envie d'introduire de jolies plantes sauvages dans un petit coin de votre jardin ? En voici deux qui pourraient vous plaire.

 

- La pulicaire dysentérique (Pulicaria dysenterica).  Son nom n'est pas très attrayant mais elle est ravissante. Ses fleurs en capitules sont d'un beau jaune et ses feuilles douces au toucher. Elle passe pour aimer les lieux humides et on la trouve effectivement dans les bas-fonds mais à Ty Quélen, elle pousse spontanément dans une plate-bande au sol tout à fait normal. Elle est vivace et fleurit en été.

Pour la petite histoire, le nom "pulicaire" vient de pulex, le pou, car elle passait pour pouvoir chasser cet insecte et "dysentérique" non pas parce qu'elle donne la dysenterie mais parce qu'elle soigne les maux de ventre.

 

DSC01720.JPG

Pulicaire dysentérique (Photo A. Alexandre)


- Le millepertuis androsème ou millepertuis officinal (Hypericum androsaemum). Cette plante herbacée devient au fil du temps ligneuse et ramifiée comme un petit arbuste. En été, elle nous donne des fleurs jaunes en corymbes assez petites, mais à l'automne son feuillage quasi persistant devient d'un beau rouge. Ses fruits globuleux rouges virent au noir en hiver. Tout à fait décoratifs. J'adore !

Pour ses multiples usages thérapeutiques, le millepertuis officinal est parfois appelé "toute-bonne" ou "toute-saine".

 

DSC01771.JPG Une tige de millepertuis officinal déjà en fruit  (Photo A. Alexandre)

 

Et si on partageait nos coups de coeur pour des plantes sauvages ?

Aleïda

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 11:15

Les participants étaient nombreux à cette sortie découverte des papillons de nuit dans les bois de Kérisole et l'ambiance bien sympathique.

Le matériel : pour attirer les insectes, une lampe à vapeur de mercure (qui émet une lumière riche en UV) alimentée par un petit groupe électrogène ;  un drap blanc accroché à des arbustes pour qu'ils viennent se poser et que nous puissions les voir et éventuellement les attraper ;  des tubes transparents pour les observer ; et aussi filets à papillons et lanpes frontales.

La récolte n'a pas été très abondante - seulement une quarantaine d'espèces - mais la période de l'année n'était pas très propice et le temps clair un peu frais. C'était suffisant pour que Maël Garrin apprennent aux personnes les plus intéressées à distinguer les différents genres et à déterminer les papillons attrapés grâce à des guides.(1)

 

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Photo Jean-Pierre Mahé

 

(1) La section vient d'acquérir deux guides des papillons de nuit, un en anglais et l'autre sur les macrohétérocères des Côtes d'Armor.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 12:20

Pour cet été, nous prévoyons de faire une sortie d'une journée, pas très loin, au Faouët, et précisément le samedi 20 aoüt.

Comment l'avons-nous imaginée ?

La fin de matinée serait consacrée à la visite du Musée du Faouët qui expose plus d'une centaine d'oeuvres de Daucho. Ce peintre injustement méconnu de nos jours a passé une grande partie de sa vie dans notre région. Cette visite nous sera commentée par Catherine ancien conservateur du Musée de Pont-Aven.

 

daucho.jpg

 

Ensuite, nous pourrions faire le "parcours des chevalets", c'est-à-dire aller voir les chevalets placés devant les sites du Faouët illustrés par des peintres (église, halles, St Fiacre...).

Après cet apéritif culturel, un bon pique-nique.

L'après-midi serait consacré à une promenade/découverte naturaliste  autour de la chapelle Ste Barbe et le long de l'Ellé. Recherche de mulette perlière ?

Il va sans dire qu'il serait possible de rejoindre le groupe uniquement pour la balade.

A peut-être une autre promenade d'ici là ?

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 18:12

La plupart d'entre nous connaissent mieux les papillons de jour que ceux de nuit. Certainement parce qu'ils sont plus faciles à voir et qu'ils sont dans l'ensemble plus colorés donc plus attrayants. Il y a pourtant des papillons de nuit remarquables par leur forme et la variété de leur pelage (je ne crois pas que ce soit le terme pour désigner l'aspect des ailes).

  DSC01398.JPG


Le Bombyx de la ronce n'est pas un des papillons de nuit les plus beaux mais il est très connu car on le voit dans la journée.(Photo D.Y. Alexandre)

 

C'est peut-être l'occasion de faire connaissance avec eux lors de la sortie que Maël Garrin (responsable de l'atlas préliminaire des hétérocères de Bretagne) animera pour la section, jeudi 21 juillet.

Le lieu choisi est à Kerisole, ce qui nous permettra d'ajouter les observations de cette soirée à l'inventaire que la section a commencé. Rendez-vous à 21h45 au poste de garde au Combout.

Chacun restera le temps qu'il voudra. Maël, quant à lui, pense poursuivre ses observations jusqu'à 2h.

Les papillons seront attirés par des lampes à ultraviolets. Si vous possédez des filets à papillon, ils seront bien utiles et aussi des lampes frontales.

Il va de soi que si le temps n'est pas bon (pluie et/ou vent), la sortie sera annulée. Il est donc préférable de vous inscrire (si vous ne l'avez déjà fait) pour qu'on puisse vous prévenir de l'annulation et également pour qu'on avertisse les Papeteries de votre présence.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 17:31

Qui croirait qu'en faisant le tour des 7 épis à Lorient, on trouverait de la grande cigüe (Conium maculatum) dans ce qu'on appelle "une friche industrielle" ! La cigüe dont tout le monde a peur parce qu'elle est mortelle (on va jusqu'à redouter que le persil n'en soit !) est plutôt rare dans la région.

 

Lors de balades, Daniel-Yves a souvent expliqué que ce qu'on appelle cigüe en Bretagne est de l'Oenanthe safranée, une ombellifère également , très fréquente dans les lieux humides, mais qui ne ressemble pas à la grande cigüe. Elle est cependant toxique, surtout sa racine .

 

Par contre, une autre ombellifère, Chaerophyllum temulem, est très fréquente dans la région et ressemble beaucoup à la grande cigüe. Elle est aussi toxique mais pas mortelle. C'est quand la plante est en fruit qu'elle se distingue le mieux de la grande cigüe par ses fruits allongés et des côtes non crénelées.

 

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Chaerophyllum temulem en fruit

(Photo de D.Y. Alexandre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La grande cigüe a en effet des fruits quasi sphériques, aux côtes crénelées.

 

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Fruits de grande cigüe (Photo D.Y. A)

 

Au milieu de ce petit champ de cigües lorientais, poussent de nombreuses autres plantes : mélilot, armoise, épilobe hirsute, plantes rudérales (1), ainsi que deux espèces de Picrides en mélange, Picris hieracioides  (fausse éperviaire) et Picris echioides (fausse viperine). Ce qui est  intéressant c'est qu'on rencontre assez rarement des plantes botaniquement voisines au même endroit. Si elles sont différentes c'est qu'elles ont, en principe, une niche écologique différente.

 

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Picris hieracioides (Photo D.Y Alexandre)

 

Comment les distingue-t-on ? Les brachtées de Picris hieracioides ont des poils noirâtres et Picris echioides a des brachtées inférieures cordiformes (en forme de coeur).

 

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Picris echioides (Photo de D.Y. Alexandre)

 

Comme quoi, à celui qui a tant soit peu l'âme botaniste, quelque endroit que ce soit (ou presque) peut offrir des découvertes intéressantes. La nature présente une si grande diversité..... pour l'instant encore !

 

(1) Les plantes rudérales poussent spontanément sur les friches, les décombres.

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