Un petit reportage photos de notre dernière promenade, à Locmaria-Guidel, en face de la forêt de Clohars-Carnoët, de l'autre côté de la Laïta, c'est-à-dire en terre inconnue !
Nous commençons par le moins beau, mais c'est toujours intéressant de constater qu'il y a encore des gens qui prennent les bords de ruisseau pour des poubelles à amiante !
Découverte de l'emplacement du château du Rocher Royal, sur un promontoire au-dessus de la Laïta, avec ses douves sèches,
et sa superbe vue sur un méandre de la rivière.
Quelques découvertes botaniques intéressantes
Un châtaignier têtard étonnant
Une mousse en cascade. Rare ? Neckera Crispa ?
Un parcours dans des milieux variés : bois de feuillus ponctués de conifères : pin maritime, pin sylvestre, pin de Monterey, sapin pectiné, douglas,sitka, if, thuya, tsuga, une plantation de cèdres de l'Atlas... ,
If en fleur
des roselières,
champ d'avoine, plantations de châtaigniers, de chênes...
Et comme toujours, beaucoup de choses à partager
Discussion sur le bord de la Laïta
Et nous avons même appris qu'il y a des primevères (c'est la saison) longistyles et des brévistyles. Pour ce qui n'ont pas entendu le cours de bota sur place, voici une petite explication que vous pourrez aller vérifier sur les primères au fond de votre jardin.
Certains plants de primevères possèdent 5 étamines disposés au sommet du tube formé par la corolle et un style court situé au fond du tube. On les appelle brévistyles. D’autres primevères ont leurs étamines situées au fond du tube, alors que le stigmate du pistil est visible au sommet, elles sont dites longistyles. Cela permet une pollinisation croisée et donc un brassage des caractères génétiques. Comme on vous le dit !
L'inventivité de la nature est sans limite !
A bientôt !