Samedi dernier, quelques "experts" en botanique de la section Yann Quélen, Martine Davoust, Jean-Pierre Roullaud et Daniel-Yves Alexandre, ont visité la queue de l'étang de Pontcalleck pour observer l'évolution de la végétation depuis son assèchement. Une deuxième visite est prévue mercredi 30 août. Et un compte-rendu suivra, je suppose.
Quant aux amateurs de balade de la section, ils ont fait un petit tour de quelque cinq kms sous les arbres et le long de la rivière, ce qui était somme toute bien agréable vu la chaleur orageuse de cette journée très estivale.
Départ de la chapelle de Sainte-Anne des Bois, passage devant le château (couvent des Dominicaines du Saint-Esprit) et traversée du parc.
pour nous rendre au bord de "l'étang". Nous étions curieux de voir son état actuel. En fait, l'étang est maintenant une vaste prairie traversée par un petit ruisseau très clair que remontaient de petits poissons. Finis les tas de vases que nous avions photographiés en mai 2012.
En mai 2012
En juillet 2014
Vue de la digue et des anciennes forges
Plus loin, un peu perdus (comme d'hab!), nous avons interviewé une dame sur l'tinéraire à prendre. Elle nous a conseillé de nous méfier des reptiles. Des reptiles, ah bon, c'est bien connu que les serpents s'enfuient en entendant les vibrations des pas. Nous repartons d'un bon pas quand, 50 m plus loin, Guy s'arrête : une vipère ! Oui, une petite vipère péliade traversait le chemin goudronné.Un petit saut de côté : sa morsure est quand même mortelle !
Plus rapide que le photographe ! mais on voit encore un bout de tête dans les herbes
Dans notre coin de campagne, la vipère péliade est devenue très rare. Il est loin le temps où l'on voyait des vipères très fréquemment sur les sentiers de promenade ! La carte de répartition des vipères depuis 15 jours, signalées sur faune-bretagne, montre que le phénomène est un peu général (l'inscription sur ce site a été faite par Marc Galludec).
A notre prochaine visite, des arbres auront peut-être poussé dans l'ex-étang.... Si on en croit nos "experts", cela a déjà commencé !
Merci à Guy Fravalo pour ses photos
Quimper le 30 juin 2014
Monsieur le Préfet
La Commission des cultures marines a émis un avis favorable à l'installation d'une concession de 300 hectares au large des communes de Moëlan sur Mer et de Clohars Carnoet, dédiée à la culture d'algues et de coquillages.
Ce résultat n'est pas surprenant. Il reflète parfaitement la composition de cette commission où les représentants professionnels sont caricaturalement sur représentés alors que les autres utilisateurs des espaces maritimes, publics qui plus est, sont marginalisés ou absents.
Nous tenions avant que vous preniez votre décision à vous rappeler la position de nos deux associations dans ce dossier.
Le développement de la culture d'algues fait l'objet en France d'un projet d’études et d’expérimentations, dénommé IDEALG, sélectionné dans le cadre des Investissements d'Avenir. Le programme BREIZH'ALG, accompagné par le Conseil Régional de Bretagne et portant sur l’algoculture alimentaire, en est la traduction territoriale. Dans ce cadre, il est inévitable que se multiplient dans un avenir proche les demandes d'autorisation de concession. Il importe donc que les autorisations délivrées s’appuient sur une évaluation rigoureuse des enjeux environnementaux, économiques, sociaux, paysagers. Ils devront notamment prendre en compte localement le rapport bénéfice/risque.
Au coté des dispositions législatives et réglementaires, l'État dispose aujourd’hui, pour apprécier la pertinence des candidatures, d’un rapport d’expertise réalisé conjointement par le Conseil Général de l’Environnement et le Conseil Général de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce rapport intitulé, Expertise du projet de filière d'algoculture alimentaire en Bretagne remis au mois de juillet 2012, a été sollicité par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, et le au Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des espaces ruraux.
D’autre part, la consultation des habitants, du mouvement associatif, des collectivités territoriales ne peut se contenter d'une forme de service minimum. Les dérives antérieures dans l'industrialisation de l’agriculture et des activités agro-alimentaires montrent que l’on doit exiger au préalable transparence, sincérité et vision durable. Ces exigences sont essentielles d’autant plus qu'il s'agit de soustraire à l'usage collectif des pans entiers du domaine public.
C'est à partir de ces critères que nous avons étudié les projets que les sociétés Algolesko et Algolesko-Bomejyot souhaitent développer. Nous nous sommes entourés de l'avis de scientifiques spécialistes et d'acteurs de la filière.
Les documents mis à disposition par les sociétés se réfèrent bien aux informations collectées par IFREMER. Cependant ils font l'impasse sur les impacts environnementaux potentiels d'un projet mono-cultural et mono-spécifique de plus de 265 ha.
La stratégie économique semble mal maîtrisée. Les chercheurs et les acteurs économiques que nous avons sollicité ne voient pas l'intérêt d'un tel choix et d'une telle ampleur. La filière du Nord Bretagne consistant à exploiter la ressource naturellement disponible est beaucoup plus rentable et nombre de concessions d'algues sont sous utilisées dans le nord et le sud du département.Enfin, compte tenu des capacités actuelles d'approvisionnement et de production des marchés asiatiques, la stratégie d'exportation d'algues vers ces régions paraît éphémère, risquée et aléatoire.
La gestion des déchets de production (algues abîmées, etc.) n'est pas clairement définie. A plusieurs reprises, il est question dans les dossiers présentés de « valorisation par méthanisation ». Mais rien n'indique le cheminement précis ni le résultat attendu. Or, la capacité de méthanisation des algues, variables selon leur nature (mais globalement faible), est loin d'être acquise assurent les spécialistes sollicités.
Le projet est en totale opposition aux conclusions du rapport d'expertise précité et à ses préconisations suivantes :
1) 'La mission recommande de raisonner sur des structures de production de taille modeste car mieux adaptées à gérer la diversité des sites offerts par les côtes bretonnes, sous formes d'exploitations à taille humaine, individuelles ou employant un nombre assez faible de salariés.
2) Pour la mission, il semble illusoire de vouloir développer une filière économique d'algoculture d'importance significative en France en envisageant de se positionner d'emblée sur le marché mondial (exportations vers l'Asie).
Le rapport conclut ainsi :
'' La création d'une filière économique autour de la culture d'algues en milieu marin, de leur transformation et de leur consommation à grande échelle ne pourra pas se faire sans une démarche de raisonnement en termes de développement durable, associant toutes les parties prenantes accompagnées ici d'un effort d'information et de sensibilisation sur un thème totalement nouveau comme l'est l'algoculture''.
La taille du projet, la durée de concession, le manque de fiabilité économique et donc de durabilité et l’absence de concertation, expliquent largement les oppositions qui s'expriment et s’organisent aujourd'huiDans ces conditions nous avons proposé à la Commission d’émettre un avis négatif pour permettre aux porteurs de projet de développer une nouvelle approche du dossier. Nous n'avons pas été entendus par la Commission mais il n'est pas impossible que vous soyez sensibles à nos arguments et intéressés par notre démarque qui, vous l'avez remarqué, ne s'oppose en rien sur le principe au développement de l'algo culture.
Si, par extraordinaire vous décidiez sans attendre de valider la demande présentée par les sociétés Algolesko et Algolesko-Bomejyot, il est indispensable que cette autorisation prenne en compte les remarques des représentants des collectivités territoriales et des associations et notamment :
la réduction sensible de la durée de concession (10 ans paraît un maximum)
la limitation du périmètre concerné et/ou la conditionnalité de son éventuelle développement
la mise en place d'un Conseil de suivi technique, scientifique, environnemental et social des installations, animé par vos services
La mise en place d'un bilan triennal conduit par les services de l'Etat et des experts indépendant, pris en charge par les porteurs de projet.
C'est donc dans un état d'esprit inquiet mais constructif que nous attendons votre décision, persuadé que vous entendrez nos propositions. Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de nos salutations distinguées.
Dominique Avelange Jean Pierre Roullaud
Vice Président d'Eau et Rivières de Bretagne Délégué de Bretagne Vivante
Quimperlé
De nombreuses sorties en mai et juin
Première sortie sur les dunes grises de Guidel avec Martine Davoust.
Le 23 mai sur les prés salés de Bonsecours à Quéven, en association avec le Canoë club de Cléguer
Le 7 juin, pique-nique de la section chez Claude et Stéphane Poupon à Bannalec, avec les amis des jardins de Pradero de Guiscriff.
Stéphane et Claude avec les participants sur leur exploitation
maraîchère.
Stéphane et Claude ont expliqué longuement leur méthode de culture biologique.
La sibthorpie d'Europe (sibthorpia europaea), plante protégée, retrouvée dans la zone humide de l'exploitation.
Sortie dans le parc de Kerbertrand, le samedi 31 mai
Daniel Yves était dans son élément, les arbres n'ont point de secrets pour lui.
Un beau chêne liège
Le jeudi 19 juin, une sortie pédagogique avec les élèves de 4ème et 5éme du collège.
Sortie botanique du samedi 14 juin avec Martine Davoust sur les délaissés du port de Lorient.
Pas très bucolique, mais une grande richesse variétale
Ophrys abeille (Orphrys apifera) abondant sur un terrain vague proche de la
cité de la voile.
En juillet, l'inventaire botanique de l'étang asséché de Pont Calleck se poursuivra.
Génénalités :
Bretagne vivante et Eau et Rivières de Bretagne affirment ne pas être opposées au principe de la culture d'algues dans des conditions respectueuses de l'environnement, sur des surfaces à taille humaine et à production multi-variétales ayant fait l'objet d'études approfondies.
A savoir que le développement de la culture de macroalgues fait l'objet en France d'un projet d’études et d’expérimentations, dénommé IDEALG, sélectionné dans le cadre des Investissements d'Avenir. Le programme BREIZH'ALG, porté par le Conseil Régional de Bretagne et portant sur l’algoculture alimentaire, en est la traduction territoriale.
Dans ce cadre, il est inévitable que se multiplient dans un avenir proche les demandes d'autorisation de concession auprès des services de l'état.
Les autorisations devront s'appuyer sur une évaluation rigoureuse des enjeux environnementaux, économiques, sociaux, paysagers. Ils devront notamment prendre en compte localement le rapport bénéfice/risque.
Au coté des dispositions législatives et réglementaires, l'Etat dispose aujourd’hui, pour apprécier la pertinence des candidatures, d’un rapport d’expertise réalisé conjointement par le Conseil Général de l’Environnement et le Conseil Général de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce rapport, remis au mois de juillet 2012, a été sollicité par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, et le au Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des espaces ruraux. Ce rapport d’expertise est intitulé « Expertise du projet de filière d'algoculture alimentaire en Bretagne. »
D’autre part, la consultation des habitants, du mouvement associatif, des collectivités territoriales ne peut se contenter d'une forme de service minimum. Les dérives antérieures dans l'industrialisation de l’agriculture et des activités agro-alimentaires montrent que l’on doit exiger au préalable transparence, sincérité et vision durable à long terme. Ces exigences sont essentielles d’autant plus qu'il s'agit de soustraire à l'usage collectif des pans entiers du domaine public.
Le projet IDEALG :
Certains aspects du projet IDEALG, ne sont guère rassurant en particulier lorsqu'il y est expliqué qu' « Il intègre par ailleurs trois volets de recherche appliquée à l'aquaculture, aux biotechnologies et à la chimie, qui ont comme objectifs de favoriser une production de masse, de sélectionner des variétés nouvelles, et de développer des produits et procédés innovants''. Le respect de l'équilibre des biotopes actuels est incompatible avec une telle politique, l'exemple des terres agricoles nous le prouve. La sélection de nouvelles variétés avec recours aux biotechnologies (OGM non exclus), et la chimie (usages d'intrants), nous obligent à la plus grande vigilance.
Cependant ce programme prévoit '' Une évaluation des enjeux sociaux et des impacts économique et environnementaux (respect du milieu marin et de sa biodiversité) sera menée avant l'utilisation de ces nouvelles connaissances et technologies par les partenaires privés.'
Les projets Algolesko et Algolesko-Domejyot :
Suite à nos vérifications faites auprès de plusieurs chercheurs et acteurs économiques compétents, de nombreux questionnements apparaissent concernant les projets Algolesko et Algolesko-Domejyot.
C'est à partir de tous les éléments de réflexion fournis et de ces critères que nous avons étudié les projets que les sociétés Algolesko et Algolesko-Bomejyot souhaitent développer au large des côtes de la commune de Moëlan sur mer.
A) Les documents mis à disposition par les sociétés se réfèrent bien aux informations collectées par IFREMER. Cependant ils font l'impasse sur les impacts environnementaux potentiels d'un projet mono-cultural et mono-spécifique de plus de 265 ha.
B) La stratégie économique semble mal maîtrisée L'algue ''saccharina latissima'' n'est pas une variété recherchée en alimentation Son utilisation fait plutôt l'objet d'une transformation pour l'obtention d'alginates. Les chercheurs et les acteurs économiques que nous avons sollicité ne voient pas l'intérêt économique d'un tel choix. La filière du Nord Bretagne consistant à exploiter la ressource naturellement disponible est beaucoup plus rentable pour les alginates. Enfin, compte tenu des capacités actuelles d'approvisionnement et de production des marchés asiatiques, la stratégie d'exportation d'algues vers ces régions paraît éphémère, risquée et aléatoire.
C) La gestion des déchets de production (algues abîmées, etc.) n'est pas clairement définie. A plusieurs reprises, il est question dans les dossiers présentés de « valorisation par méthanisation ». Mais rien n'indique le cheminement précis ni le résultat attendu. Or, la capacité de méthanisation des algues, variables selon leur nature mais globalement faible, est loin d'être acquise assurent les spécialistes sollicités.
.D) Le projet est en totale opposition aux conclusions du rapport d'expertise précité et à ses préconisations suivantes :
1) 'La mission recommande de raisonner sur des structures de production de taille modeste car mieux adaptées à gérer la diversité des sites offerts par les côtes bretonnes, sous formes d'exploitations à taille humaine, individuelles ou employant un nombre assez faible de salariés.
2) Pour la mission, il semble illusoire de vouloir développer une filière économique d'algoculture d'importance significative en France en envisageant de se positionner d'emblée sur le marché mondial (exportations vers l'Asie).
Le rapport conclut ainsi :
'' La création d'une filière économique autour de la culture d'algues en milieu marin, de leur transformation et de leur consommation à grande échelle ne pourra pas se faire sans une démarche de raisonnement en termes de développement durable, associant toutes les parties prenantes accompagnées ici d'un effort d'information et de sensibilisation sur un thème totalement nouveau comme l'est l'algoculture''.
E) L’apposition de cultures en mer de moules et d’huîtres sur corde pose question. En effet les tonnages d’huîtres produits régressent depuis quelques années et laissent libres de nombreuses concessions sur l’estran. Pourquoi dans ces conditions demander de nouvelles concessions ? La zone au large est aussi sujette que la côte à la contamination par la microalgue toxique Dinophysis qui procure de nombreuses fermetures annuelles. Il n’est pas prouvé que les mortalités d’huîtres soient moindres dans cette zone par rapport à l’estran.
Avis :
Globalement, la taille du projet, la durée de concession, le manque de fiabilité économique et donc de durabilité et l’absence organisée de concertation, expliquent largement les oppositions qui s'expriment et s’organisent aujourd'hui. Il est navrant que les services de l'Etat et les collectivités territoriales n'aient pas anticipé ces interrogations et ces inquiétudes en rappelant aux porteurs de projet les critères définis par les experts ministériels.
Bretagne vivante et Eau et Rivières de Bretagne ne s’opposent pas par principe aux cultures d'algues et de coquillages, à condition que ces cultures soit conduites dans des conditions respectueuses de l'environnement, sur des surfaces à taille humaine, à production multi-variétales et encadrée par des d'études approfondies et prospectives. Un Comité technique de suivi d’exploitation devrait être en charge du suivi de chacun des sites.
Or les dossiers présentés Algolesko et Algolesko-Bamejyot ne répondent pas à ces critères.
Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne demandent donc à la Commission des cultures marines d'émettre dans ces conditions un avis négatif sur ces dossiers et de revoir le projet en suivant les recommandations du rapport d’expertise du mois de juillet 2012.
Décontractée et attentive, Martine Davoust guide un groupe d’une dizaine de botanistes amateurs dans la dune, aux alentours du Fort Bloqué.
Les orchidées, prétextes à la sortie, sont au rendez vous. Ici, discret, le serapia à petites fleurs (Serapia parviflora) ; là, parsemé sur la lande, l’orchis bouffon (Anacamptis morio) avec ses multiples nuances de rose ou encore, confiné dans les zones humides, l’orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora) aux côtés de l’orchis incarnat (Dactylorhiza incarnata).
Orchis incarnat '' dactylorhiza incarnata''
Sérapia parviflora
Oprys passionnis
Orchis à fleurs lâches ''orchis laxiflora''
Orchis bouffon ''Anacamptis morio ''
Le groupe avance parmi les gerbes de ravenelles en fleurs (Raphanus raphanistrum subsp maritimum), les tapis de rosiers pimprenelle (Rosa pimpinellifolia), les bouquets de rhinanthes (Rhinanthus minor) et de giroflées des dunes (Matthiola sinuata)… en s’arrêtant devant le tout petit Silene conica, la redoutable oenanthe safranée (Oenanthe crocata), l’appétissante asperge sauvage (Asparagus prostatus) ou encore l’énigmatique herbe aux femmes battues (Tamus communis)…
Rosier pimprenelle ''Rosa pimpinellifolia''
Bref, chacun récolte sa moisson d’images et de découvertes avec le désir avoué que Martine nous offre à nouveau de partager avec elle, en pleine nature, son savoir et sa belle humeur.
Les inventaires se poursuivent sur la Zad. Tous les deuxièmes dimanches de chaque mois de 20 à 40 personnes se retrouvent sur la place de l'église de Notre Dame des landes.
Botanique, herpétologie, entomologie, écologie des talus et ruisseaux et répertoire des anciens fruitiers plus spécialement des poiriers datant de la mise en culture des landes au milieu du 18ème siècle, sont les principaux domaines etudiés.
Alphonse Fresneau, 82 ans, mémoire des lieux et symbole de cette lutte qu'il mène depuis 42 ans, nous a conté son histoire et celle de ses ancêtres. Son arrière grand-père, le défricheur, est arrivé aux Domaines en 1820 de St Emilien de Blain, accompagné de sa famille avec 10 enfants, un 11ème enfant verra le jour en ces lieux. La ferme fut reprise en 1865 par un des fils, le grand père d'Alphonse.
La force d'un campagnol amphibie est capable d'arrêter un buldozer, qui l'eût cru?
La crossope aquatique est tentée d'en faire autant !
Le répertoire des fruitiers de la Zad et plus spécialement des poiriers a débuté en mars. Les arbres âgés d'environ 150 ans datent de l'époque du défrichage. Nous avons procédé à l'estimation de l'âge, à la mesure de la hauteur, de la circonférence, à la situation sur la zone. Nous avons collecté des greffons sur une vingtaine de spécimens et l'identification des variètès se fera à l'automne.
Un poirier à poiré, proche des Domaines, âgé d'environ 150 ans.
Le poirier '' Madeleine'', ses excellents fruits mûrissent en début août.
Vestiges d'un ancien verger de pommiers en espalier.
L'étude de la typologie des talus continue, la floraison des poiriers a permis la découverte de nouveaux spécimens.
Dimanche 11 mai : inventaire botanique sur les talus oligitrophes
Très vieux poiriers sur la ferme Bellevue
La section au sein du Comité de soutien de Quimperlé a participé aux permanences sur les stands gracieusement offerts par les organisateurs du festival Taol gurun en janvier et de la foire de Riec sur Belon en mai.
Festival de Taol gurun
La dernière semaine d'avril, Copains 44 en association avec l'Acipa, les Naturalistes en lutte, Sème ta zad ont organisés le transport d'un hangar, stocké à Rosporden, offert par des personnes du comité de soutien de Brest.
Accueil du convoi à Plouay par le comité de soutien de Quimperlé.
Changement de tracteurs et passage du bouquet de fleurs à Arzano et Bannalec.
Le convoi en plein centre de Quimperlé
Le chargement de l'hangar.
Le foin a été vendu localement.
Les grands projets inutiles se retrouvent
La section Bretagne vivante de Quimperlé est présente tous les deuxièmes dimanches de chaque mois à Notre Dame des landes avec les Naturalistes en lutte.
N'oubliez pas la fête sur place les 5 et 6 juillet
A Scaër, en pleine campagne Liliane et Alexis Le Duigou élèvent depuis une quinzaine d'années des centaines de rhodos et azalées de toutes variétés et de toutes origines (Chine, Inde, Japon..). A partir de graines et d'hybridations effectuées par Liliane, ils ont obtenu une quantité incroyable de variétés dont certaines ont été déposées.
Les rhodos étaient si beaux que j'ai eu du mal à choisir quelques photos. Et je ne peux pas vous transmettre leur parfum si différent, tantôt envoûtant comme celui du lys ou léger et frais comme celui du chèvrefeuille.
La collection de rhodos est parsemée d'arbres et arbustes peu fréquents à rares, dont une collection de chênes (Quercus castaneifolia, Q. phellos...), plusieurs espèces d'érables, de magnolias, des Pterostyrax, Phelodendron amurense, Ambotrium coccinea... et bien d'autres....
Cerise sur le gâteau, Liliane et Alexis ont aménagé sur environ 3 hectares un merveilleux jardin de sous- bois où chemins et escaliers de pierre contournent des rhodos isolés, remarquablement mis en valeur par cet environnement minéral.
Merci beaucoup à Liliane et Aléxis de nous avoir consacré cet après-midi qui fut un véritable enchantement pour tous.
Dimanche 25 mai
Chapelle de Bonsecours à Quéven 56
Sortie sur les prés salés de 10h à 12h00
Rendez-vous à la chapelle à 10h00
Samedi 31 mai
Visite du parc de Kerbertrand
Rendez-vous: 14h00, parking du lycée,
En venant de Kervidanou, à gauche au premier feu après le rond point du centre Leclerc de Quimperlé.
Samedi 7 juin
Pique-nique de la section
chez claude et Stéphane Poupon
Rosquérou bihan à Bannalec
Rendez-vous à 12h00
Samedi 14 juin
Sortie botanique animée par Matine Davoust
Le lieu vous sera communiqué ultérieurement
14h00
Vendredi 16 mai, visite de la collection de rhodos de Liliane Le Duigou (adhérente BV de longue date et co-présidente de la Société Bretonne du Rhododendron), à Scaër.
RV sur la place de l'église de Scaër à 14h15.
Le site de la SBR : http://www.societebretonnedurhododendron.com/
Cliquer sur les fleurs pour ouvrir les menus.