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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 19:33

 

70 personnes, dimanche matin 9h sur la place de l'église de Notre Dame des landes.

 

Organisation des groupes

  - Talus

  -Batraciens et reptiles

  - Géologie

  - Botanique, inventaire des plantes indicatrices des zones humides

 

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9h 30: départ des groupes

Nous avons parcouru les parcelles et bois proches des cabanes de la ''Châtaigne''

Renoncules acres ou boutons d'or,  rampantes, flammula, sardes, carum verticillés, rumex, stellaires alsines

cardamines, cirses des marais, lychnis fleur de coucou, joncs et  agrostis sur la majorité des parcelles.

6 heures de balades et 150 ha parcourus majoritairement en zones humides.

 

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Belle journée de mars avec ses giboulées passagères

Mais vers 16h30, les kilomètres dans ces terrains humides pesaient dans les jambes

N'oubliez pas de vous inscrire pour la grande chaine humaine du 11 mai

http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/fr/

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 16:55

 

Le comité  de soutien de Quimperlé organise une réunion d'information en présence d'Ariel Aliaga, Philippe Champigny et Jean Louis Chausset de l'ACIPA et de la Coordination des partis politiques et associations opposés à l'aéroport.

  - Projection

  - Débat

 

           Jeudi 7 mars

          20h00 au Coat Ker

          Quimperlé

 

                                             image  

 

Tous à Notre Dame des Landes le 11 mai pour la chaine humaine citoyenne organisée par la coordination des opposants.           

www.chaine-humaine-stop-aeroport.org

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 15:41

      Clohars-Carnoët, le 15 Février 2013

BV - Pays de Quimperlé                     

 

à   MM les  CommissairesEnquêteurs, Jean-Pierre CIESIELSKI et Robert SARTELET

                                                                                                         

Déposition sur le Registre d’Enquête en Mairie de CLOHARS-CARNOET - 29360

                                                                                                                                                        

Messieurs les Commissaires-Enquêteurs,

 

A l’occasion de leur réunion du Lundi 11 Février 2013, les membres de la Section  finistérienne du Pays de Quimperlé de l’Association « Bretagne Vivante-SEPNB » ont notamment traité le point d’ordre intitulé « Projet d’extension du Port de Guidel ».

 

Un diaporama qui résumait les éléments de ce projet a suscité une discussion qui s’est conclue par un avis unanimement négatif pour une extension du Port de Guidel.

 

Les raisons sont comparables à celles exprimées par une autre section de « Bretagne Vivante » tout aussi directement concernée : celle de Lorient en Morbihan, qui vous a aussi transmis son avis négatif.

 

En effet, la magnifique rivière marine « Laïta » est une frontière naturelle – au sens plein du terme – entre la partie Sud des deux départements : Finistère et Morbihan, avec la commune de Guidel (56520) sur la rive gauche et celle de Clohars-Carnoët (29360) au Bas-Pouldu sur la rive gauche. Son caractère remarquable et protégé est tel qu’elle est inscrite dans les sites « Natura 2000 »  … à l’exception incongrue de la zone du Port actuel de Guidel.

 

Des deux côtés, « BV » Lorient et Quimperlé, nous déplorions  déjà l’artificialisation et les pollutions dues à cette enclave dans Natura 2000 qu’est le port actuel de Guidel. A fortiori, il nous apparaît clairement que son agrandissement ne ferait qu’aggraver les problèmes.

 

Parmi ces problèmes, on souligne ici notamment :

 

-          les solutions techniques de dragages prévus qui relèvent plus du « moindre coût » que d’un souci de « moindre impact des pollutions » ;

-          une « artificialisation rampante » mais bien croissante de l’estuaire de la Laïta liée à la fois au parking grandissant  pour accueillir les véhicules des propriétaires supplémentaires de bateaux prévus et à l’officialisation d’une activité de « jet-skis », ceci sans réflexion vis-à-vis des impacts tant sur le milieu naturel que sur la tranquillité des lieux ;

-          la destruction prévue d’une partie des bancs de sable, au mépris d’intérêt écologique et biologique de l’estuaire (environ 3000 m2 répertorié comme habitat d’intérêt communautaire de type « estran de sable fin » … dont la proportion comparée à l’ensemble de l’estuaire n’est pas un motif de sous-intérêt – voir le rôle de « nourricerie » pour certains poissons et de « fraiyère » pour d’autres + la question des loutres) ;

-          les enjeux concernant la baignade et la qualité de l’eau liés aux risques de pollutions et de sécurité : voir la multiplication des bateaux à moteur (qui seront privilégiés en raison de leur faible tirant d’eau) … plus les jet-skis … plus l’aire de carénage, sauf à assurer son contrôle drastique de fonctionnement ;

 

…/…

Bretagne Vivante-SEPNB – Pays de Quimperlé – 15-02-2013

 

 

 

-          les pronostics hasardeux concernant la courantologie et la sédimentologie avec beaucoup d’éléments incontrôlables voire imprévisibles qui font penser à un « jeu d’apprentis sorciers » concernant la tenue des nouvelles constructions prévues selon les conditions météorologiques à venir !

 

En bref, nous nous interrogeons sur la réelle « utilité publique » de cet agrandissement du Port de Guidel.

 

L’argument de l’augmentation des demandes de places de port est discutable : on sait que les propriétaires font souvent plusieurs demandes ; par ailleurs de trop nombreux bateaux restent à leurs pontons … comme de quasi-caravanes flottantes !

 

Finalement, on retient deux question : quel tourisme de qualité voulons pour cette partie de la Bretagne ? Et n’y a-t-il pas d’investissements publics plus « urgents » à réaliser dans la période actuelle ?

 

A l’heure où des critiques se multiplient sur la procédure d’enquête publique (cf. notamment l’article de Télérama n° 3289 du 26 janvier 2013), nous gardons l’espoir d’être véritablement entendus et vous demandons instamment de délivrer un avis négatif sur le Projet d’Extension du Port de Guidel, ceci au bénéfice du « bien commun » que constitue l’exceptionnelle Rivière Laïta.

 

Veuillez agréer, Messieurs les Commissaires-Enquêteurs, nos respectueuses salutations.

 

 

Pour la « Section Pays de Quimperlé »

de l’Association « Bretagne Vivante-SEPNB »

sa représentante à Clohars-Carnoet : Evelyne Dumont

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 12:46

En ce moment éviter la gadoue des petits sentiers pittoresques relève de la gageure. C'est pourquoi, par prudence, nous avons choisi une petite route goudronnée pour cette promenade qui nous a amenés une fois encore sur la commune de Querrien.
Ce parcours n'en était pas moins varié passant des prairies humides aux joncs drus, saules têtards et aulnes des bas-fonds, à un  sommet dégagé offrant un paysage agricole lointain sur 180°. Quelques petits sentiers et chemins creux pour délasser nos jambes rouillées par un long repos hivernal + un beau soleil presque chaud. Peu de fleurs : des pâquerettes, des ficaires, jonquilles et violettes blanches sans doute échappées de jardin. Et des mimosas dont l'énorme touffe lumineuse et le parfum envoûtant adoucissent ce que l'environnement de cette fin d'hiver peu avoir de rude.
La région est très humide. Outre l'Isole dont nous avons longé le cours sur une petite distance, beaucoup de ruisseaux gargouillant et autres mares.

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Mare herbeuse dans le lit majeur de l'Isole

 

Du haut d'une petite butte rocheuse, bien abritée, nous avons contemplé la vallée de l'Isole, entourée de collines boisées, tout en nous dorant au soleil.

 

 

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Les mêmes au télé

 

Cette halte a permis aux botanistes de service, toujours le nez dans l'herbe, de remarquer que cette prairie naturelle regorgeait de plantes d'espèces différentes dont de l'ail (Allium vineale. Pour moi qui n'y connaît rien, ça semble rare dans un champ). Il a même été question d'une future petite leçon de botanique dans ce champ. A voir.....

Tout était bucolique sauf un énorme élevage de poulets et une petite pancarte indiquant que la nature n'appartient pas à tout le monde !

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 19:13

 

Réponse au commissaire enquêteur et à Naskeo environnement, suite à l’enquête publique.

 

Naskéo ennvironnement chargé du dossier Biogaz écrivait dans le dossier d’enquête :

 

 ‘’  Apporter une solution locale à la valorisation et au traitement des effluents d’élevage du bassin versant de la Baie de Concarneau afin de limiter la prolifération des algues vertes ‘’

 

Dans le rapport de la DREAL du 9 septembre 2012, il est notifié :

 ‘’ Le projet prévoit d’approvisionner l’unité de méthanisation par différents types d’intrants :

-         des déchets solides ( fumiers, déchets verts et légumes, céréales issues de silos)

-         des déchets liquides composés en majorité des lisiers provenant des exploitations agricoles du bassin versant algues vertes (BVAV) de la Baie de Concarneau

-         des déchets solides et liquides à hygiéniser (croquettes, poissons, sang, …)

-         des graisses à hygiéniser provenant des industries agro-alimentaires ou des STEP industrielles.’’

 

‘‘L’origine géographique annoncée des produits entrants privilégie le Finistère (Pays de Cornouaille). Le pétitionnaire indique toutefois que l’importation des déchets issus des départements voisins (Côtes d’Armor, Morbihan, Ille et Vilaine, Loire-Atlantique, Manche et Mayenne) sera limitée à 40% en cas de non disponibilité de certains déchets.

Les engagements de fournitures des intrants fournis par la société Biogaz concernent 1830T/an de fumiers sur les 50000tonnes de capacité de traitement annoncée ( soit 3.7%) . La société précise toutefois qu’elle a transmis un volet confidentiel relatif à l’étude du gisement des déchets potentiels à traiter ; l’AE note que l’absence d’éléments , dans le dossier , quant à la nature des déchets ne permet pas d’apprécier le réel impact de ces dossiers.’’

 

Réponse de Naskéo à l’enquête publique :

’Biogaz de Bannalec est avant tout une unité territoriale de traitement de déchets et n’est en aucun cas adossé à des élevages ou à un nouveau projet d’exploitation porcine’’ 

 

‘’Après études détaillées et suite aux différentes remarques des services administratifs, l’unité de méthanisation ne traitera que 4000 tonnes de fumier au lieu des 12500 annoncées.’’

 

Naskéo nous répond qu’il n’utilisera que du fumier, pourquoi deux informations différentes ?  

Une pour le public, une autre pour la DREAL ( Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement).

Il n’est pas notifié l’abandon du traitement des lisiers du bassin versant de la Baie de Concarneau.

 

La DREAL confirme la présence d’un dossier confidentiel sur les apports

-         les origines et apports des lisiers étaient vraisemblablement dans la partie fournie à la

      DREAL

-         à quelle organisme le dossier complet a-t-il été fourni ?

-         Naskeo dans sa réponse à l’enquête écrit :’’ l’étude de l’origine, dont une partie a été transmise à la DREAL indique l’identification de plus de 80000 tonnes de matières premières captables dans un rayon de 50km.’’

 

L’éventualité d’apports extérieurs à la région, provoquera inéluctablement un apport supplémentaire en éléments fertilisants des sols, déjà en excès.

Dans notre déposition, Bretagne vivante met en cause l’augmentation des effectifs dans les productions bovines, avicoles et porcines sur le bassin versant.

 

Les contradictions sont évidentes

-         la possibilité de fournir du fumier sans reprise équivalente de digestats, permettra à ces exploitants d’augmenter leurs troupeaux de bovins ou leur élevage porcin ou avicole.

-         La fourniture de lisiers est évidente, simplement ignorée dans les dossiers fournis au public.

Cette usine ne résoudra pas le problème des algues vertes, mais permettra d’augmenter le

        potentiel productif du bassin de la Baie de Concarneau.

 

Naskéo écrit au sujet des digestats :

 ‘’ De plus, le digestat est un produit majoritairement et donc rapidement consommable par les plantes. Ainsi on estime que 70% de la teneur en azote est disponible pour la culture suivant l’épandage, contre 30 à 40% pour un fumier de bovins’’

 

 ‘’Les cultures concernés par les épandages ( maïs , colza, ray grass) seront en mesure de fixer les éléments fertilisants avant la période hivernale. Aucun épandage ne sera effectué avant implantation de céréales d’hiver.’’

 

 

La minéralisation de l’azote, de l’état organique à ammoniacal puis nitrique est un processus naturel, son facteur polluant est lié à la possibilité de la plante de capter au moment opportun cet élément, dans le cas présent, il est notoirement connu que les semis automnaux de colza

se développent au printemps, il en est de même pour les maïs. L’épandage des digestats ne peut se faire qu’avant les semis, provoquant des lessivages tout hiver pour le colza et au printemps pour le maïs.

L’azote résultant de la minéralisation lente des humus est beaucoup moins polluante.

La DREAL préconise un retour sur le même parcelle tous les 4 ans, Naskéo tous les 2 ans.

Le plan d’épandage est trop limité. Un épandage tous les 4 ans porte la charge azotée à 172kg/N à l’hectare.

 

 

Concernant les bilans CORPEN, les valeurs retenues en exportation se réfèrent toujours à des rendements optimums, ce qui n’est pas toujours le cas.

Nous avions signalé l’aberration de méthaniser du fumier, le commissaire enquêteur lui, trouve aberrant notre remarque, mais s’en remet à la communauté scientifique.

Il me semble que nous sommes bien loti à Bretagne vivante avec la présence de Daniel Yves Alexandre, docteur és-sciences en écologie, ayant réalisé des recherches sur les humus.

 

 

La présence éventuelle de germes se développant en milieu anaérobie, comme les germes botuliques, doit être prise en compte plus sérieusement. Toute proximité avec des cultures maraîchères doit être évitée. L’exploitation de M et Mme Poupon à Rosquérou bihan est cernée par le plan d’épandage.

 

 

Concernant la diminution des gaz à effet de serre, Naskéo écrit :

   ’ Diminution du CO2 produit par le transport des matières premières en situant le site à moins de 50km de chacun des points de collecte( à ce jour bon nombre des déchets identifiés parcourent des distances bien supérieures pour atteindre leur lieu de traitement)

        Elimination du CO2 et du N2 produit par la biomasse stockée à l’air libre (EX ; fumiers agricoles, matières stercoraires) en méthanisant ces matières en milieu confiné.’’

 Nous ne pouvons approuver la diminution du CO2 produit par les transports, tant que l’origine des apports nous est cachée.

Concernant le CO2 cette affirmation est fausse, car le méthane est brûlé pour faire de l’énergie, que le CO2 sorte du fumier ou d’une chaudière, le résultat est équivalent.

 

Notre atmosphère est composée de 78% de N2 ( azote), inutile de s'attarder sur cet argument sans fondement.

 

La méthanisation est envisageable  pour des structures de production, comme des exploitations agricoles, mais pas pour des projets industriels  qui provoquent plus de problèmes environnementaux qu’ils n’en résolvent.

Des entreprises, comme les Etablissements Tallec, peuvent y être associées, mais dans un cadre bien défini.

 

 

Dans toutes les configurations, un engagement de la part des fournisseurs, agricoles plus spécialement, est indispensable pour éviter que cette technique ne provoque une augmentation de la charge en éléments fertilisants, azote et phosphore principalement, et une accumulation des métaux lourds sur les terres servant de plan d’épandage.

 

La méthanisation ne doit pas servir d’alibi à la surenchère productiviste de notre région.

  

 

Face à tant d’imprécisions de la part de Naskéo et à l’inexpérience du commissaire enquêteur dans ce domaine, reconnue par lui-même, les associations de défense de l’environnement ne peuvent que se mobiliser pour contrer ce projet contraire aux objectifs recherchés.

 

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:53


Les naturalistes en lutte sur la ZAD

 

Inventaires faunistiques et floristiques

 

Succès pour cette initiative qui se poursuivra jusqu'à la fin du printemps.

Plus de 200 personnes présentes à 9h du matin sur la place de l'église, dans la brume épaisse et froide, mais la convivialité a réchauffé l'ambiance.

La section de Quimperlé est représentée par cinq personnes.

 

Objet de cete journée : Répertorier les talus, les mares avec description et repérage des vieux arbres,  habitats potentiels de chauve-souris, chouettes et petits mammifères.

Cette thématique se poursuivra jusqu'à la fin février.

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Distribution des cartes, explication de la méthodologie.

Organisation des groupes: 13 groupes ont arpenté la zone.

30 minutes plus tard chaque équipe rejoignait son périmètre.

Pas de temps perdu en palabres

 

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Début de la sortie.

 

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Description de la végétation des talus.

 

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Description de l'occupation des sols des parcelles : cultures, prairies temporaires ou permanentes.

 

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Une châtaigneraie.

 

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 Bottes, cirés et vêtements chauds indispensables par ce petit matin frisquet.

 

 Notre périmètre est majoritairement occupé par des zones humides.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rouge-gorge intrigué par ce groupe, réconforté de savoir que nous défendions son territoire

contre la folie destructrice des '' Vinci et compères ''

 

Soutenons les opposants.

 

Blog des naturalistes: naturalistesenlutte.overblog.com/

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:10

 

Jeudi, le ciel a soulevé son voile gris quelques heures et nous en avons profité pour aller dérouiller nos jambes et découvrir un coin charmant de la campagne querrienoise.

 

Un vieux chemin, en sous-bois, longeant une zone humide et un ruisseau bouillonnant aux eaux très pures.

 

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Beaucoup d’arbres tombés sans doute lors de la grande tempête et qui n’ayant pas été exploités portaient de grosses réitérations moussues vert fluo.

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Quelques très gros hêtres, très gros bouleaux (c’est rare), un houx certainement bicentenaire, un lierre parasol accroché à un tronc de chêne pourrissant....

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Des fabriques « locally made » : une grande échelle appuyée sur un chêne. Pour accéder à une cabane d’enfant ? Non. Pour aller guetter les renards et les détruire (ce sont des animaux nuisibles nous a dit un voisint. Il y a de l'éducation écologique encore à faire !).

 

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Et deux petits ponts confortables pour traverser le ruisseau, construits avec beaucoup d’art et signés par leurs auteurs à juste titre fiers de leur œuvre.

 

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Plus loin, un chemin d’exploitation dominant un large paysage de plaine et de mamelons où se lisaient les marques des pluies récentes.

 

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A quand la riziculture en Bretagne ? Juste quelques degrés de plus..

 

La campagne de Querrien est dans l'ensemble vallonnée et offre de jolies promenades. Nous y retournerons un de ces jours.

 

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 20:51

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 13:59

Avis sur l’extension d’élevage de la SCEA Valégant  à Kerrant Pt Scluz, Querrien

 

 

Augmentation de 160 à 220 truies : + 37.5%  ( idem pour le poste sevrage)

Augmentation : 1122 places à l’engraissement à 1736 : + 54%

Augmentation de 3 tonnes des rejets d’ammoniac ( + 30%)

Le canton de Scaër est en excédent structurel, l’objectif de réduction a été fixé à 116000kg en 2005, aucune notification dans le dossier.

D’un côté des plans anti-algues vertes coûteux pour la collectivité, de l’autre des

augmentations de productions d’effluents d’élevage.

Où est la logique de cette politique ?

 

 

Le bâtiment a construire : 1020 places, la durée d’engraissement des porcs est de 6 mois, cette exploitation a le potentiel pour élever 2000 porcs par an, avec ce seul bâtiment, sans compter les anciens bâtiments,  batiment P6: 290 places et batiment P7: 410 places en engraissement

La période d’engraissement dure en moyenne 6 mois, plus ou moins 2 semaines selon l’age d’entrée.

La capacité d’engraissement annuelle se situe à 3472 porcs

Nombre de porcelets sevrés par truies en Bretagne : 22.5

Avec 220 truies : 4950 porcelets sevrés par an sur l’élevage

Les porcheries peuvent être remplies avec la production de 220 truies, il restera encore 1500  sevrés à engraisser en dehors de l’exploitation.

En conclusion :

Une demande d’augmentation de la production est possible dans les années à venir, la charge de 140 kg/N/ha sur l’exploitation de la SCEA Valégant conforte cette hypothèse.

264 places en engraissement  possibles avant la limite administrative des 2000 places

Où se situera le prochain plan d’épandage?

Etait-il prévu d’envoyer le surplus potentiel à Bannalec ( méthanisation) ou la création d’une station d’épuration?

Dans le dossier, la différenciation entre places d’engraissement et porcs engraissés est confuse ;

Dans le dossier, il signale en gras 10 tonnes d’augmentation des éléments fertilisants, en réalité, 24 tonnes (10 tonnes d’azote, 5 tonnes de P2O5, 9 tonnes de K2O)

 

 

 Concernant la séparation de phase solide dans les lisiers

57% de l’azote séparé du lisier est surestimée, la performance se situerait plutôt vers 45%, voir 50%

Plus la phase est solide, moins elle exporte l’azote et la potasse.

 L’azote présente dans la partie solide est la plus stable en terme de lessivage, car sous forme organique. La partie épandue sur les deux exploitations concernées sera la plus polluante.

La rentabilité de ce produit est terme de transport est limitée.

-         Le compost est trois fois moins concentré que les engrais chimiques, sa rentabilité face à ceux-ci est nulle au-delà de 120 km.

-         La CECAB admet que la valorisation de ce produit se fait au plus près de l’exploitation productrice pour des raisons économiques, il n’y a donc pas de réduction de pression

azotée et phosphorée sur la région Bretagne.

La charge fertilisante restera vraisemblablement sur le bassin versant local, ou ira s’ajouter à celle d’un bassin voisin. D’ailleurs dans le dossier l’obligation de suivi de ce produit parle de canton et de département.

      

        Concernant les exportations par les cultures :

On adapte les rendements pour équilibrer les apports, aucune moyenne n’est envisagée, les rendements se doivent toujours d’être optimums

Exploitation Valégant                                                  Gaec de Kerviguennou

  Blé : 75 qtx/ha                                                                 Blé : 85qtx/ha

  Maïs grain : 80 qtx/ha                                                     Triticale : 85qtx/ha

  Orge : 65qtx/ha                                                               Maïs ensilage : 16tonnes de MS

En cas d’année moyenne avec des rendements de 20 à 40% inférieurs à ceux annoncés, les excédents iront vers la rivière et les nappes phréatiques.A la lecture des plans d’épandage, après contrôle sur place, la majorité des parcelles des deux exploitations se situent dans le lit secondaire de l’Isole, avec des pentes déversantes vers le cours d’eau ou les ruisseaux constituant le chevelu  du périmètre de captage (la Vacherie) sur  la commune de Mellac.Sur le plan agronomique, les sols ne peuvent assimiler que le potentiel d’effluents issus de leurs productions végétales. Mais 60% de l’alimentation animale bretonne est produite hors de la Bretagne.

 La pollution est inévitable

14, 32 millions de porcs abattus en 2010 en Bretagne, 57% de la production nationale, générant des effluents équivalents à la population française.

 

Cette agrandissement s’il est accepté, se fera au mépris de tout l’argent public investie dans les politiques de limitation de propagation des algues vertes et de protection de la ressource en eau.

 

La section Bretagne vivante Quimperlé demande le rejet de ce dossier

  

                                                                     Pour la section, le délégué

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 11:17

  Nos déchets ne sont pas anodins

 

         Une dizaine de personnes ont suivi les explications de M Gabriel Kaufmann, directeur de Valcor, lors de la visite

de l'usine. Contraintes environnementales, obligations de résultat, analyses en continu, optimisation , gestion des machefers et stockage des cendres et réfiums ont été abordés durant les échanges.

         Cette visite a permis aux participants de prendre conscience de la complexité concernant  la gestion des déchets ménagers et des incinérables de déchetterie.

 

          Une nouvelle visite sera organisée sur la plateforme de compostage de Pont l'Abbé pour essayer de cerner les

avantages et inconvénients de ces diverses techniques.

 

        Avant toute analyse critique de ces procédés, un constat s'impose: nous devons consommer moins, recycler plus.

 

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Après la visite du verger conservatoire, les explications de G. Kaufmann, directeur de Valcor

 

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Durant la visite de l'usine

 

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 Les machefers en cours de maturation, 10427 tonnes annuellement, 19% des apports

Ces machefers sont valorisés, après analyses, sous des parkings et voiries. Les métaux lourds sont emprisonnés dans une gangue.

Un suivi est réalisé sur un site, mais nous manquons de recul sur le comportement à long terme de ces matériaux

 

Deux sous-produits de l'incinération chargés en métaux lourds et dioxine sont aussi à gérer en les stockant dans des décharges de classe 1 à Laval, car la Bretagne n'en possède pas.

Les résidus d'épuration des fumées d'incinérateur d'ordures ménagères  (Refioms) : 1717 tonnes en 2011 ( 3.2% des apports)

  Les cendres sous cheminées: 240 tonnes ( 0.43% des apports)

 

Concernant les rejets  depuis 2012, les analyses sont réalisées automatiquement  en semi-continu

En 2011, deux analyses par an sur chacune des deux lignes d'incinération.

         Normes: 0.1 nanogramme / m3

   Ligne 1 : 0.003 et 0.002

   Ligne 2 : 0.007 et 0.007   ( analyses 2011)

La surveillance de la propagation des dioxines est suivi dans le lait de deux élevages à 2 km, en amont et aval des vents dominants de la région. Ainsi que sur l'analyse de lichens situés au dessus des sols pour éviter les pollutions étrangères à l'activité ( engrais et amendements principalement).

 

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La turbine à vapeur d'eau et le générateur

Rendement du générateur type naval : 13%

Valorisation energétique en 2011:

      Electricité en 2011: 8430 MWh

     Chaleur fournie à BIOCEVAL ( filière Saria ): 22618MWh

 

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L'usine Bioceval mitoyenne fabrique de l'huile de poisson

 

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Récupération des métaux

   Ferraille: 1154 tonnes en 2011

   Métaux non ferreux: 95 tonnes en 2011

   Tri sélectif et  tri après incinération font double usage, une économie est vraisemblablement réalisable à ce niveau.

 

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Vue sur les Glénans au dernier niveau de l'usine

 

VALCOR ( Syndicat intercommunautaire de Cornouaille pour la valorisation des déchets ménagers et assimilés)

6 communautés de communes

  CC Cap sizun

  CC  Ht pays bigouden

  CC Douarnenez

  CC Pays fouesnantais

  CC Concarneau Cornouaille

  CC Pays de Quimperlé

 

58 communes pour le traitement des ordures ménagères, soit environ 200000 habitants

38 000 tonnes de déchets traités en déchetteries

60 000 tonnes de déchets ménagers ( ordures ménagères, refus de tri, refus de compostage, incinérables de déchetteries)

 

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  La journée s'est poursuivi par un bon pique-nique au soleil, 1 décembre oblige.

  Merci pour l'accueil et l'ouverture d'esprit de G. Kaufmann

 

Pour conclure:

Prenons conscience qu'il n'y a pas que le caca des autres qui sent

 

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