Ce n'était pas la meilleure période pour visiter le parc du château du Diable à Lanester/ Caudan, les arbres commencent à peine à débourrer. Mais hormis l'avantage de ne pas avoir eu besoin de bottes, nous avons pu jouir, lors de notre sortie du 1' avril, de la beauté de ce site entouré d'un long mur, descendant en pente douce vers le Scorff,
Il s'y trouve des arbres centenaires dont certains (des conifères) atteignent une quarantaine de mètres : pins de Monterey, énormes châtaigniers moribonds ou morts mais taillés de façon à ne pas présenter de danger, un hêtre prourpre (30 m de haut, 150 ans)...
et un Osmanthus époustouflant, pour ne citer que les plus remarquables.
Pour ce qui est du "château", quelques ruines et une vieille pompe intéressante.
Ensuite, un détour au parc à bois St Isidore créé vers 1850, pour conserver par immersion dans le Scorff, le bois destiné à l'industrie navale. Il reste encore bien des pieux qui retenaient les bois immergés. Une occasion de répondre aux questions qu'on pouvait se poser sur le pourquoi et le comment de ces pieux dressés en sentinelle dans le lit du Scorff.
Un petit passage derrière la mairie, où trônent deux énormes jubées du Chili, le plus gros des palmiers existants. Ils ont aussi 150 ans environ et ont donc survécu à la guerre dont leur stipe conserve les stigmates. Beaucoup de petites noix à leur pied, impossibles à casser avec les instruments dont nous disposions. Il paraît qu'elles ont un goût de noix de coco. Certains d'entre nous en ont prélevé quelques-unes dans l'espoir d'avoir un jour un beau jubée ....sur leur terrasse ou leur balcon !
Et enfin le tour au jardin Chevassu (classé jardin remarquable) pour y voir les fougères arborescentes (Dicksonia antartica), très fréquentes en Australie, nichées dans une ancienne carrière humide et à l'abri du grand froid.
Nous n'avons pas boudé le reste du jardin déjà bien fleuri et constaté avec tristesse que les rives du ruisseau était envahies de renouées du Japon.
Merci à Guy Fravalo pour ces photos.
